La bienveillance est un sujet à la mode, et pas toujours bien vu ! Alors, qu’est-ce qu’être bienveillant ? La bienveillance est un engagement de soi vis-à-vis de l’autre.
Les grecs considéraient que la phylia (amitié) était une condition de la vie sociale et politique. Cette relation, ancêtre de la bienveillance, assurait l’avenir de tous. Il n’est pas question ici de rendre la vie sociale performante, ni de dire oui à tout sous prétexte d’être gentil, mais d’une façon d’être que les grecs appelaient un ethos, ce qui pour nous est une forme d’éthique.
La bienveillance se traduit dans la relation à l’autre. « Relation » veut dire « être relié à », chacun d’entre nous est dépendant de l’autre. La relation est à la fois ce qui nous permet d’être ce que nous sommes et ce qui nous en empêche. Il est question ici de s’autoriser et d’autoriser l’autre à être indépendant, à accepter nos différences tout en préservant la relation. L’attitude bienveillante reconnait l’autre, la pertinence de ce qu’il est, de ce qu’il dit, il compte et doit compter. Il s’agit de nous parler et de nous écouter. Dans l’entreprise, comme dans une équipe sportive, le travail est avant tout ce qu’ensemble nous serons capables de vivre, de construire et d’inventer. C’est en reconnaissant l’autre, son point de vue, sa valeur, en le prenant en compte que nous empêchons la déshumanisation des organisations…des relations. Cette attitude nous permet de construire des rapports humains avec nos collègues, nos amis, nos enfants, notre famille. Dire ce que l’on a à dire, sans agressivité et écouter l’autre, réellement, sans préjugés.
La génération Z est particulièrement sensible à la qualité de vie au travail, à un environnement où elle se sent écoutée et prise en compte. Elle a bien compris que la vraie dynamique d’entraide, de partage, de rencontre est source de performance. La bienveillance est le préalable à l’exigence, c’est en reconnaissant les qualités de l’autre que je peux le faire grandir, créer les conditions où il pourra réussir. Si 86% des salariés considèrent que la bienveillance peut constituer un fondement de la culture d’entreprise, 9 jeunes sur 10 (18-24 ans) est d’accord avec cette affirmation *.
Cependant, la bienveillance doit être authentique. Ce n’est pas un concept managérial au service du résultat, mais bien une intention réelle. Sinon, la réponse est le cynisme, la perte de confiance et une certaine exaspération à l’égard d’une notion, que beaucoup revendique, vidée de sa réalité.
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