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Optimisme, image de soi et anxiété

Optimisme, image de soi et anxiété

Comment définir l’optimisme ? Est-ce un trait de personnalité ? Une stratégie d’adaptation aux situations rencontrées dans notre vie ? Est-il possible d’avoir une vision plus optimiste des circonstances ? En quoi cette attitude permet d’avoir une meilleure image de soi et de réduire l’anxiété ?

L’optimisme est la capacité à considérer que la probabilité que des événements positifs adviennent est supérieure à celle de voir des événements négatifs survenir. Il y a deux sortes d’optimisme :

celui qui est un trait de personnalité, une façon générale de voir la vie et celui lié à une situation donnée.

La vision optimiste garantit une meilleure faculté de rebond après un échec et a un impact positif sur le sentiment de bien-être. Elle permet de mieux s’adapter aux circonstances de la vie et, en se donnant les moyens d’influer sur ce qui nous arrive, d’améliorer l’image de soi et de réduire l’anxiété générée par la perception du futur.

Alors qu’elle est la différence entre quelqu’un d’optimiste et un autre pessimiste ? Comment peut-on modifier sa perception des choses et se donner la capacité d’agir sur le cours de sa vie.

Une de mes clientes, en période d’essai, a une vision très pessimiste de son avenir, elle pense ne pas pouvoir rester à ce poste et a l’impression de tout faire de travers. Débordée, elle n’arrive pas à prendre du recul, a du mal à communiquer avec sa n+1 et à comprendre ses attentes, se laisse submergée par le stress et me dit : « De toute façon, plus ça va, plus j’ai l’impression de reculer, je n’y arriverai jamais ».

Une partie du travail que nous avons fait ensemble a consisté à repérer les progrès, même infimes qu’elle a fait depuis sa prise de fonction, à identifier les remarques positives de sa n+1, à repérer les exceptions qui permettent de ne pas généraliser et à faire la part de choses entre ce qui relève de sa responsabilité et ce qui peut être attribué à des éléments extérieurs.

Je vous propose ici de détailler les mécanismes que nous avons mis en œuvre pour modifier sa perception de l’avenir, de pessimiste à plus optimiste, et ainsi lui redonner une marge de manœuvre pour agir.

  • Comment est-ce que j’explique ce qui m’arrive : cause interne ou externe

Est-ce que j’attribue aux événements des causes externes à moi « J’ai échoué aux examens parce que mon voisin faisait trop de bruit » ou des éléments internes « J’ai échoué parce-que je n’avais pas révisé la bonne leçon ».

Selon cette classification, le style explicatif interne permet de mieux se sentir capable d’agir sur une situation donnée. « La prochaine fois je réviserai la bonne leçon “

  • Sentiment d’impuissance et style explicatif : facteur stable global ou instable spécifique

Dans la vision pessimiste :

la personne attribue ses échecs à des causes internes et stables « j’ai toujours été mauvais en français » et a tendance à généraliser « Je ne suis pas fait pour les études »

et ses réussites à des facteurs instables et spécifiques « J’ai eu de la chance ce jour là »

Dans la vision optimiste :

Il s’agit de chercher les facteurs instables dans l’échec « Je ne suis pas en forme en ce moment » et spécifiques « je n’ai pas beaucoup révisé cette matière »

et dans le succès des facteurs stables et globaux « Je suis quelqu’un de compétent ».

Ainsi, ma cliente a identifié les dossiers clients dont elle n’est satisfaite et sur lesquels elle a eu des remarques négatives de la part de sa n+1 :

  • Facteur instable : j’ai manqué de temps car je n’ai pas toutes les informations nécessaires sur les assortiments de produits et les prix à proposer, la prochaine fois je pourrai gagner du temps
  • Spécifique : j’ai une connaissance insuffisante de ce pays, je dois mieux me renseigner sur les enjeux et les contraintes

Elle a aussi identifié les dossiers sur lesquels elle a eu des retours positifs. La première étape a consisté à se les approprier, car elle ne les voyait plus.

  • Facteur stable global : « Je sais monter un dossier client »

Ainsi, en faisant la distinction entre ce qui relève de soi (facteurs internes) et des circonstances (facteurs externes), en considérant chaque situation comme unique (spécifique), en identifiant ce qui est temporaire (instable) et ce qui est permanent (stable), chacun peut avoir une vision plus optimiste des évènements et élaborer les stratégies d’adaptation appropriées en fonction des évènements qu’il rencontre dans sa vie.

Cette capacité à se donner une marge d’action a une forte incidence sur l’amélioration de l’image de soi, je sais faire des choses, tout n’est pas ma faute, il est possible de m’améliorer. De même, en se donnant les moyens d’influer directement sur le cours de sa vie au lieu de le subir sans rien pouvoir faire, la personne réduit son anxiété vis-à-vis du futur.

Il ne s’agit pas d’un optimisme béat et déconnecté de la réalité, mais d’avoir une vision plus juste des aléas de notre vie et se donner la possibilité de réagir en fonction des circonstances.

Je vous invite à faire l’exercice la prochaine fois que vous serez en situation d’échec… et aussi en situation de succès.

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